La toscane offre un profil tout à fait adapté à la flânerie à vélo : collines plantées de vignes, vieux bourgs médiévaux très bien préservés, et même un aménagement cyclable le long de la via Francigena (équivalent de Saint Jacques de Compostelle). Nous sommes particulièrement impressionnés par la ville de Sienne dont le dédale de rues pavées semble avoir été figé il y a plusieurs siècles.

Pour rallier le sud du pays, deux voies principales s’offrent à nous : La côte ouest de la botte, le long de la Méditerranée, avec de nombreux immanquables : Rome, Naples, Pompéi, la côte Amalfitane... Ou l’est et la côte Adriatique, plus méconnue mais valant paraît-il tout autant la peine d’être parcourue. Nous choisissons donc de passer au milieu, droit dans le pentu, à travers les différents massifs des Apennins. Ce choix semble déconcerter les italiens, mais il faut dire que nous avons du temps et que ces régions montagneuses, les moins visitées d’Italie, nous attirent plus que la mer, les routes en double voies et les villes sous couvre-feu.